LA NOUVELLE ANNEE 2009
Chers amis,
Dans quelques heures nous rentrons dans la nouvelle année 2009. Ceci est une période qui aurait pu être plus longue ou plus courte, c'est-à-dire une semaine ou bien une décennie.
C'est simplement un service rendu à nos projets et à nos programmes. L'année qui s'achève et l'année qui débutera bientôt est la suite d'une année sans commencement. Ni l'année 2008 ni l'année 2009 ne sont des années identiques à une année ou à d'autres années. Il existe dans l'année une distinction et celle-ci est toujours le présent qui constitue le centre du temps, parce qu'il sépare le temps entre le passé et l'avenir.
Ainsi, en général, le temps passe, et le temps passé est un événement qui ne peut pas se transformer, alors que l'avenir est devant nous, indéfini et incertain. Heureusement, nous avons toujours un présent sans fin. Ceci constitue notre espérance. Cette espérance est le grand privilège de nous chrétiens. Le Saint Apôtre Paul et le Pères de l'Eglise évoquent toujours l'avenir, comme s'il s'agissait du présent.
Tant au présent que dans le futur que nous vivons, nous appartenons au Seigneur. Nous sommes toujours dans le présent et nous appartenons au Seigneur.
Nous sommes toujours dans le présent et nous transformons toujours le futur en présent.
Nous évoquons toujours le futur proche et lointain. Le proche n'est pas certain et le lointain est certain. Le futur proche dépend pour une large part de nous, tandis que l'avenir appartient exclusivement à Dieu et dépend, en ce qui nous concerne, du petit au grand espoir que nous avons pour lui. Donc, pour nous chrétiens, le présent et chaque présent est lié à l'avenir puisqu'il dépend de consolidation du présent. Il faut donc nous assurer pour le présent connu, pour lequel nous avons l'assurance du Seigneur qui est avec nous dans les Siècles des Siècles. Ainsi, tandis que nous portons notre attention à la nouvelle année, nous penserons toujours au présent, parce que dans le christianisme, l'avenir est toujours une réalité, il est toujours notre présent dans l'histoire du monde et au Commandement de Dieu. Le temps, par conséquent a plus de valeurs pour nous, les chrétiens. Tous ceux qui ne pensent pas et qui n'appartiennent pas dans le monde des croyants à l'éternité, le temps est une chimère.
Ainsi, le bon usage du temps est lié au progrès et à l'épanouissement de l'homme, surtout avec l'accroissement de ses vertus. Etant donné que l'homme doit toujours chercher ses meilleures qualités, il doit sans cesse progresser dans le temps, basé sur sa volonté et avec pour excentre la grâce de Dieu. Le progrès de l'homme au sein du temps est l'imitation de la création du monde par Dieu, telle que formulée par Platon et telle que stipulée par St Augustin:
« Non in Tempore sed cum tempore finxit Deus Mundum », c'est-à-dire Dieu a crée le monde pas en temps mais avec le temps.
Je souhaite que l'avenir et particulièrement la nouvelle année qui commence soit heureuse. Année sans bénédiction de Dieu ne peut sûrement pas être heureuse. Que donc le Seigneur qui commande l'Univers donne au monde la nouvelle année salvatrice, et plus généralement le millénaire pacifique, pour une vie dirigée par le Christ tout puissant et pacifique.
Archiprêtre Michel Seliniotakis